Le 27 avril j'ai eu 30 ans. Voilà.
29 ans, c’était la dernière année dans la vingtaine, un petit tic-tac permanent d’entre deux, qui me faisait voguer entre deux mondes : l’adulescence et le monde adulte. Au final, je crois que c’est trois dernières années de questionnement répétés sur ce que signifie être une trentenaire m’ont bien plus pesé que le moment que je suis entrain de vivre.
30 ans. Nombre rond, promesse d’une décennie à vivre, et ça faisait longtemps que je n’avais plus de promesse à laquelle me raccrocher. Avant trente ans, le gout de l’hypothétique, des « on verra demain » était prégnant, autorisé, je me confronte tout de même à la vérité de l’échéance dont l’idée me paralysait. Finalement, je ressens une impulsion de faire, de me jeter à l’eau. J’ai envie de prévoir, de me lancer, il y a une brise qui me pousse légèrement le dos et je l’adore. Je n’ai pas le temps. Et je le prendrai toujours. Mais moins pour faire ce qui doit être fait.
J’aimerais me concentrer un petit peu pour vous faire part des apprentissages que j’emporte avec moi dans la trentaine :
Photographie de Pauline Vaine
Appris à 20 ans : « Ne refuse pas le changement quand il s’impose à toi »
“Appris à 28 ans : « Ce n’est pas parce que les gens sont sympas qu’ils sont sincères »
Appris à 29 ans : « La colère abîme l’engagement sur le long terme »
Appris à 29 ans : « L’amour et le militantisme sont une même dialectique »
Appris à 22 ans : « La vie t’offre ce que tu dois recevoir au moment où tu dois le recevoir »
Appris à 15 ans : « Si une épreuve t’es imposé.e, c’est que tu peux la supporter et t’en relever »
Appris à 29 ans : « Pour aimer Paris, il faut trouver deux boutons : celui de sa paix et de sa curiosité ».
Appris à 27 ans : « L’entrain est un don à la quantité limité »
Compris à 25 ans en process à 30 : « On ne peut pas courir plusieurs lièvres à la fois pour atteindre un objectif, un vieux rêve »
Appris à 27 ans : « La sexualité est un endroit sacré »
Appris à 27 ans : « Les mots ont un impact sur la libido »
Depuis toujours : « Sourire est une attention doublement généreuse : et pour toi et pour les autres »
Appliqué à l’adolescence puis en prépa concours, puis à 29 ans : « La rigueur est ton allié le plus certain »
Appris à 25 ans : « Ce à quoi tu fais face s’efface, ce à quoi tu résistes persiste »
Appris durant l’enfance : « Aimer les autres pour ce qu’iels sont, pas pour ce qu’on aimerait qu’iels soient. »
Appris à 20 ans : « La réaction des autres ne raconte pas toujours quelque chose de toi »
Confirmé hier : « Quand tu cogites, va marcher, tout s’apaise »
Confirmé dimanche : “ Souvent, il n’y a pas d’amitié mais des moments d’amitié”
Confirmé aujourd’hui : « Serre les gens que tu aimes de toute tes forces tant qu’ils sont encore là »
Confirmé aujourd’hui : « Crève l’abcès le plutôt possible si cela en vaut la peine »
Confirmé aujourd’hui : « Le soleil brille toujours, c’est juste une question d’endroit »
Je reconfirme aujourd’hui : « Si tu as la flemme, demande-toi de quoi tu as peur et confronte là maintenant ».
Appris à 27 ans : « Tu es ta propre maison. Ta consistance et ton imagination te permettront de t’enraciner partout ».
Appris à 24 ans : “Ne pars pas en voyage avec quelqu’un que tu viens de fréquenter, même si c’est l’amour fou. Tu risquerais de te faire larguer le jour de ton anniversaire à Florence.” Oops
Appris à 15 ans : “Un mec moche n’est pas forcément gentil.”
Confirmé tous les jours : “Vibre pleinement, en bougeant, en riant, en étant toi-même.”
Confirmé aujourd’hui : “les faux semblant abiment le champ vibratoire.”
Confirmé récemment : “Faire l’amour avec quelqu’un qui compte donne beaucoup d’énergie.”
Confirmé tous les jours : “Ecrire est douloureux.”
Confirmé tous les jours : “Ecrire est vital.”
Appris à 26 ans : “Par la douceur, on embarque plus de monde.”
Appris à 22 ans : “L’autodérision et l’humour sauvent du ridicule et de la mélancolie.”
Confirmé tous les jours depuis l’enfance : “la gentillesse n’est pas une niaiserie mais une qualité suprême.”
Appris à 26 ans : “Pour te faire entendre, sois précis, convaincu.e, calme”.
Toujours : “La famille avant tout”
Toujours : “Toi at first quand même”
Le mot de la fin : Ne cesse jamais de t’enjouer
Est-ce que certains enseignements vous parlent ? Je vous embrasse !
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xx Mel !